Contact

mail@gemini-theme.com
+ 001 0231 123 32

Info

All demo content is for sample purposes only, intended to represent a live site. Please use the RocketLauncher to install an equivalent of the demo, all images will be replaced with sample images.

« Quanto » Giacosa et Illica, les librettistes des premiers opéras de Puccini, résument ici en un mot le drame. La cantatrice Floria Tosca demande avec lui le prix de son amant Carrravadossi au commissaire Scapia, pendant qu’on le torture en coulisse. Ce trio Carravadossi– Tosca– Scarpia, constitue le cœur de l’opéra. Le chiffre trois marque d’ailleurs l’opéra en entier ; il y a neuf personnages, dont trois principaux, trois lieux, trois temps. Dans cette concentration narrative, la musique de Puccini identifie chaque personnage à une couleur et un style propre, pendant qu’elle balance entre lyrisme et sécheresse. Scapia est un baryton sombre, implacable et sans scrupule ; Tosca, une soprano, qui, passant de la jalousie au suicide, sacrifie son innocence ; Carravadossi un ténor oscillant entre son amour et son courage. Cet alliage d’un libretto condensé et d’une musique tantôt lyrique tantôt implacable, fait reposer le drame sur les personnages sans la béquille du contexte historique et expose fortement les interprètes. Les quatre versions choisies ici (Carriglia, Gigli, Borgioli, di Fabritis 1938 ; Freni, Pavarotti, Milnes, Roseigno 1978 ; Tebaldi, Del Monaco, London 1959 et Callas, Di Stefano, Gobbi, De Sabbata 1953) montrent les différentes directions de l’opéra dans lesquels on peut encore l’entendre.

Version 1938 : Tosca : Maria Carriglia
Carravadossi : Benjamino Gigli
Scapia : Armando Borgioli 
Chef d’orchestre : Oliveiro di Fabritis
Orchestre : Theatro dell’opera di Roma

Si de nombreuses interprétations nous séparent de cette version historique, ses qualités lui gardent son intérêt. 

D’abord, celles de l’orchestre. Un orchestre qui, soulevant les couleurs et la vie de chaque scène, semble découvrir l’histoire au fur et à mesure de sa progression. Cependant il manque de cohésion, comme le carambolage du premier acte en témoigne. L’auditeur peut ainsi avoir l’impression d’un collage pas toujours bien réussi de beaux moments musicaux.

 Ensuite celle de Carravadossi, une plus belle voix de l’opéra. Benjamino Gigli.