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Il était un temps où les chanteurs d’Opéra, premiers-rôles, devaient fournir leurs propres costumes…

Ainsi, la toute jeune Christiane STUTZMANN acquiert-elle au début des années 1960, sur le conseil de Pierre NOUGARO, une malle de robes de scène de la soprano Marthe LUCCIANI (ci-contre dans le rôle de Madame Butterfly) qui fit une brillante carrière après-guerre.

Christiane STUTZMANN

La plupart des costumes présentés ici ont donc été créés dans les années 1940.

Christiane STUTZMANN est l’une des dernières cantatrices françaises à avoir ainsi voyagé avec ses propres costumes de scène, qu’elle utilisa dans les nombreux Théâtres français de l’époque.

Seules les créations d’ouvrages contemporains et l’Opéra de Paris fournissaient intégralement les costumes pour leurs productions.
D’autres pièces présentées dans l’exposition furent créées spécialement pour elle par la chef costumière de l’Opéra de Paris,
Madame Renée Trosseau, notamment pour les costumes de Tosca et Madame Butterfly.

D’autres encore ont été recréées pour l’exposition, d’après photographies ou imaginées pour compléter un rôle.
Ce patrimoine, généreusement offert par Christiane STUTZMANN à Philippe BAURET, a fait l’objet d’une grande attention.

C’est avec respect, admiration pour sa propriétaire, passion pour les étoffes et les rôles qui les ont fait vivre qu’ils ont été démontés, lavés, nettoyés, reprisés, repailletés, remontés, repassés, complétés et accessoirisés pour leur rendre tout le rêve qu’ils avaient suscité sur scène pendant plusieurs décennies.

Si certaines petites fantaisies ont été rajoutées, cela a toujours été fait en respectant la condition du personnage, avec l’accord objectif et bienveillant de Christiane STUTZMANN.
Bien conscient que ces ajouts n’ont ni valeur historique, ni passé scénique, ils sont là pour remplacer des éléments perdus au fil des ans, et rendre tout leur attrait au costume, parfois fatigué.

Une manière bien agréable de se plonger dans cet univers fabuleux, où les productions respectaient les codes traditionnels du répertoire lyrique.
Merci à vous, Madame STUTZMANN, pour cette belle aventure.

Philippe BAURET

Christiane STUTZMANN de l’Opéra

Vous pouvez suivre l'émission de Benoit Duteurtre "étonnez moi Benoit" sur France Musique (mars 2019) où il interviewe Christiane Stutzmann sur sa carrière de cantatrice. Cliquez ICI ou sur la photo ci-dessous

interview France Inter

Découvrez ci-après les principales œuvres et les rôles titres qui ont permis à Christiane Stutzmann de donner la pleine mesure de son talent.

 

resume carriere

Professeur de Chant Honoraire du Conservatoire Régional de Musique de Nancy 
Professeur Honoraire de la Schola Cantorum de Paris
Présidente Honoraire de l’Académie de Stanislas

Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur
Officier des Arts et Lettres
Chevalier  des Palmes Académiques


    Dès son plus jeune âge, Christiane Stutzmann étudie le piano, l’orgue et le chant au Conservatoire de musique de Nancy, où elle obtient ses prix d’Excellence de Chant et d’Art lyrique. Elle entre ensuite au Conservatoire National  Supérieur de Paris, dans la classe de Jean Giraudeau, où elle obtient, dès la première année, son premier prix de chant.

   Remarquée très tôt pour sa voix de Soprano Dramatique, sa carrière débute très rapidement sur les grandes scènes lyriques françaises : Lyon, Nice, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Metz, Nancy, Rouen, Lille, Strasbourg, où elle chante immédiatement les grands rôles du répertoire lyrique, comme celui de La Tosca  qui deviendra son rôle fétiche, notamment à la Télévision avec Gabriel Bacquier et Marguerite de Faust dans l’émission Presto de Pierre Petit, qui seront à l’origine du lancement de sa carrière.

   Elle débute à l’Opéra de Paris en 1968, dans le rôle de Floria Tosca, puis dans les rôles de Marguerite de Faust et Micaëla de Carmen.

   C’est ensuite à l’Opéra-Comique de Paris, qu’elle sera l’interprète de Madame Butterfly, Mimi de la Bohème, la Comtesse des Noces de Figaro, Nedda de Paillasse etc.

    Elle chante le rôle de Desdémone à l’Opéra de Nice avec l’illustrissime Mario del Monaco, ce qui lui ouvre les portes d’une carrière internationale, allant du Théâtre San Carlo de Naples à la Fenice de Venise, à l'Opéra Vincenzo Bellini de Catania, puis à l’Opéra de Rio de Janeiro, au Théâtre Real de Madrid, à la Monnaie de Bruxelles, à Manchester, la Haye etc.

   Spécialisée dans le répertoire français et italien, elle a interprété près de 50 rôles dans tous les répertoires, sans oublier l’Opérette viennoise et les compositeurs contemporains pour lesquels elle a créé de nombreux ouvrages :

      • La Chartreuse de Parme d’Henri Sauguet - l’Annonce faite à Marie de Renzo Rossellini –
      • Sire Halewyn d’Yvan Semenoff à la Monnaie de Bruxelles -
      • La contagiond’ Yvan Semenoff  à l’Opéra de Nancy
      • Les Trois souhaits de Bohuslav Martinu à l’Opéra de Lyon  
      • La Passion Grecque de Bohuslav Martinu au Théâtre des Arts  de Rouen
      • Alissa de Raffaello de Banfield à l’Opéra-Théâtre de Metz
      • l’Opéra d’Aran de  Gilbert Bécaud  chanté plus de 200 fois dans toute la France -
      • le Pêcheur d’Etoiles d’Alain Vanzo  70 représentations à l’Opéra-Comique, et une tournée sur les  grandes scènes françaises
      • Koenigsmark de Marc Berthomieu à la Gaieté Lyrique etc… 

Christiane Stutzmann a participe à la célèbre émission d’Aimée Mortimer (O.R.T.F), Le Miroir à trois faces. Cette émission avait pour principe celui de décliner une œuvre – ici Tosca de G.Puccini – en trois arts : la danse, le théâtre et l’opéra dont vous trouverez ci après la présentation :

 

A titre d’information :

L’émission d’Aimée Mortimer « Le miroir à trois faces » - dont le programme est reproduit ci-après a été créée dans les studios de l’ORTF dans les années 1970 permettait de diffuser trois versions d’une œuvre : théâtrale, chorégraphique et lyrique.

Une de ces émissions a été consacrée à La Tosca, œuvre écrite par Victorien Sardou en 1887, dont Puccini tirera un de ses plus fameux opéras.
Cette émission illustre la partie lyrique par un extrait de l’Acte 2 de Tosca où le rôle de Tosca est tenu par la cantatrice Christiane Stutzmann et le rôle de Scarpia par Gabriel Bacquier, très récemment disparu.

La particularité de cette émission était de vous permettre de découvrir que les opéras étaient alors chantés en français. « Vissi d’arte, vissi d’amore » devient « D’art et d’amour ».

Pour pouvoir faire figurer cet extrait – 12minutes - et faire connaître au public cette « particularité » historique de la manière de chanter l’opéra dans cette période, le Cercle Lyrique aurait dû payer à l’INA des droits incompatibles avec son budget.

Malgré nos démarches auprès de cette institution culturelle, il n’a pas été possible d’obtenir une diffusion gracieuse.
Rappelons pour mémoire, que le Cercle Lyrique de Metz ne reçoit aucune subvention et ne vit que des cotisations de ses adhérents.

Nous regrettons cette rigidité qui prive les visiteurs de ce site de voir un document historique qui a été fait avec les subventions des contribuables.
Vous pouvez aller sur le lien de l’INA : https://madelen.ina.fr/programme/la-tosca



Le miroir à trois faces

   Elle enseigne ensuite le Chant et l’Art Lyrique au Conservatoire de Nancy où elle a formé de nombreux chanteurs qui se produisent actuellement sur toutes les scènes nationales et internationales.

    Elle est à l’origine de la carrière de sa fille la Contralto – chef d’orchestre Nathalie Stutzmann, qu’elle a formée, et qui est actuellement une des plus grandes cantatrices et chef d’orchestre de sa génération. 

   Professeur honoraire du Conservatoire de Nancy, elle enseigne ensuite à la prestigieuse Schola Cantorum de Paris.  En présentant ses nombreuses conférences sur l’Art Lyrique, elle participe activement aux travaux de l’Académie de Stanislas, dont elle a été élue Présidente le 13 juin 2010, première femme à présider cette Académie depuis sa création en 1750.